samedi 1 avril 2017

Pride n°9 - Nali


Aujourd'hui, un jour après le jour de la visibilité trans', ma p'tite Nali, première représentatrice de sa catégorie dans mon monde intérieur =) 
Elle aime bien tous les petits animaux en général et c'est un personnage pour lequel j'avais commencé à faire une mini-bd à un moment (que j'ai jamais terminé, comme toutes les autres). Elle fait partie des personnages un peu secondaires de ma bulle sur lesquels j'ai le plus écrit. Elle est sincère, caustique, souvent dans sa bulle faite d'oreillers et de tasse de chocolat chaud.
La transidentité est un vaste sujet. Il se trouve que Nali fait partie de la catégorie la plus généralement représentée de ce spectre, à savoir qu'elle a été assignée garçon à la naissance et qu'elle a fini par transitionner à un moment pour être enfin considérée comme la fille qu'elle est. 
Petit point vocabulaire : 
Il y a un consensus relativement récent sur le fait que le terme "transsexuel.le" n'est plus à utiliser, pour deux raisons principales : la première c'est qu'il renvoie au terme de "transsexualisme", qui renvoie à une approche très médicalisée de l'état dans lequel sont les personnes (et qui le renvoie à un état psychologique), ainsi qu'à l'idée que la problématique trans renverrait à une sexualité particulière, alors que la diversité humaine nous a suffisamment démontré que l'identité de genre et l'orientation sexuelle/romantique n'a aucun rapport. 
(Il y a encore des personnes trans qui utilisent ce terme, cela dit, mais dans le doute et le cas où on est pas concerné, évitons.) 
On utilise donc plutôt le terme "transgenre" ou "transidentitaire", avec valeur d'adjectif et pas de nom commun, c'est toujours plus poli d'éviter de réduire les gens à un état. "Trans" c'est bien aussi, rapide, moins compliqué, un peu plus dédramatisant. 
L'inverse de trans, c'est cis. Transalpine, cisalpine... tout ça. 
Je tiens ici à rappeler que "cis" n'est pas une insulte, tout comme être "trans" n'est pas un défaut. 
Il y aurait une immensité de choses à en dire ou à n'en pas dire. 
ce serait trop long pour un post, et Sophie Labelle en parle mieux que moi... 


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